AU PAYS DU VENT
Camarinas
Avec 31 nœuds de vent, si Don Quichotte pensa à Sancho, pour ma part je m’efforçais de conserver mon sang-froid.
Bien sur Nelly me téléphona juste au moment ou entrant au port je n’avais juste qu’à :
-barrer
-faire la navigation
-installer les amarres (5)
-mettre les défenses (4)
-appeler le port en VHF et en anglais pour demander une place et solliciter de l’aide pour l’accostage,
-essayer de contrer le soleil couchant qui m’aveuglait, juste dans la direction du port,
-surveiller les quelques autres bateaux navigants,
-gérer mon stress,
-prier,
, l’entretien fut bref (économie sur budget mobiles oblige).
Finalement, guidé par les sifflets stridents d’un préposé du port que je ne pouvais voir, étant aveuglé par le soleil couchant, j’introduisis BYBLOS dans un trou de souris : entre deux plus petits bateaux : 3 bateaux pour 2 places : C’est ça l’optimisation de l’espace.
Grâce au serviable préposé et aux propriétaires du bateau voisin (le rouge de droite… si on peut dire), s’exprimant, qui plus est, en français, tout se passa comme dans un rêve : j’étais ammarré, je n’avais rien cassé, ouf !!!
Camarinas c’est presque l’homonyme de Camaret et ça y ressemble : C’est un petit port de pêche qui abrite quelques pontons pour la plaisance. Imaginez Camaret transporté à Landévennec, par force sept, et vous y êtes.
Ici c’est le pays du vent : profusion d’éoliennes (pour un moderne Don Quichotte), haubans obligatoires pour les jeunes arbres du front de mer, cirés et capuches pour les plaisanciers en annexe qui doivent juste traverser le port.
Enfin demain c’est censé se calmer pour 48 h ( ???) et je pourrai peut-être faire route vers le pays du matin calme : ROSCANVEL.
Nelly vous communiquera ma position.
Amitiés
Jean-Paul